Avec Nicolas Ducharme, CFO et Chief People Officer (les deux !) chez Batch
Nicolas Ducharme est le CFO (Chief Financial Officer) ET le CPO (Chief People Officer) de Batch. Il est donc très bien placé pour expliquer l'économie de la startup aux salarié.e.s.
Les sujets financiers sont un aspect crucial de la vie d’une start-up, mais ils sont parfois mal compris et mal aimés des RH alors que c'est une partie de leurs responsabilités. Avec cette double casquette RH et Finance, Nicolas est l’invité idéal pour nous expliquer dans cet épisode du Human Factor :
les fondamentaux à connaître et à comprendre concernant l’aspect financier des entreprises ;
et l’importance d’avoir une transparence financière au sein de l’entreprise.
Pour Nicolas, avoir un minimum d’éducation financière, comprendre comment une entreprise fonctionne d’un point de vue financier est important pour tous les employés :
Déjà, par curiosité ;
Ensuite, parce que cela impacte forcément son métier d’une manière ou d’une autre ;
De plus, connaître la santé financière de son entreprise permet de s’adapter. Vous n’irez évidemment pas voir votre CEO pour demander la semaine de 4 jours si l’entreprise est en difficulté…
Pour les RH en particulier, c’est encore plus essentiel puisqu’ils gèrent une partie des coûts de l'entreprise : les salaires. Et dans le cas d’une start-up SaaS (donc pas de coûts de production ou d'usine), les salaires représentent une part significative des coûts de l’entreprise - chez Batch c’est 67% !
STARTUP MODE D'EMPLOI ÉCONOMIQUE ou COMMENT FONCTIONNE UNE ENTREPRISE ?
Déjà, pour la base, on peut décrire la vie financière d’une entreprise en 2 parties :
Elle gagne de l'argent : ce sont les revenus
Et elle en dépense : ce sont les coûts.
Revenus
Batch, en tant que start-up SaaS (donc software de service) génère ses revenus par les abonnements. L’intérêt principal des abonnements, c’est la récurrence des revenus : les revenus du mois en cours permettent de prédire les revenus du mois suivant (d’autant plus si la durée d’engagement est longue - chez Batch elle est de 12 mois minimum) et donc de garantir un certain niveau de stabilité financière. C’est totalement différent d'une entreprise qui vend simplement des articles à l’unité : si elle vend 1000 gâteaux sur un mois, le mois suivant elle repart de zéro… rien ne garantit qu’elle en vendra encore 1000 ! La somme des revenus récurrents d'une entreprise est représentée :
sur un mois, par le MRR (Monthly Recurring Revenue),
et sur un an, l’ARR (Annual Recurring Revenue), donc ARR = 12 x MRR.
Ce système est une grande force, car même si l’entreprise arrêtait de vendre, elle serait assurée d’avoir du revenu sur les 12 prochains mois. D'ailleurs, chez Batch, l’ARR est appelée la North Star. Pourquoi ?
Parce que c’est un indicateur essentiel qui aligne toutes les équipes, il est directement lié à la performance de chacune. Les actions de chaque équipe impactent l'ARR : si le CSM s'occupe mal de ses clients / si la plateforme est down à cause des techs / si les Sales ne vont pas chercher de nouveaux clients, etc… Eh bien les clients ne viendront pas ou vont fuir, et l’ARR ne va pas augmenter.
Parce que la valorisation de l’entreprise est un chiffre important pour tous les gens externes à l’entreprise, et elle est calculée sur la base de l’ARR (plus exactement l’ARR x un multiple qui dépend de nombreux facteurs tels que l'industrie, la rétention client, la taille des clients, etc). Donc maximiser l'ARR va augmenter la valorisation de l'entreprise.
Coûts
En ce qui concerne les coûts chez Batch, ils sont majoritairement liés aux salaires et à l'infrastructure, notamment les serveurs. Ensuite, il y a les loyers, le marketing, etc.
Bien sûr, la répartition des coûts varie beaucoup selon le type d'entreprise. Si une start-up vend des produits physiques, les coûts seront complètement différents (coût des matières premières, etc).
Croissance vs Rentabilité immédiate
Que se passe-t-il quand on fait la différence entre revenus et coûts ?
Soit on est dans le positif, dans ce cas, l’entreprise est rentable, elle gagne de l’argent.
Soit on est dans le négatif, l’entreprise perd de l’argent.
Certaines startups dépensent plus qu'elles ne gagnent… Et c’est un choix délibéré et assumé ! Dis comme cela évidemment, cela peut paraître choquant, mais c’est là que la notion de croissance intervient.
Cette stratégie découle du fait que les startups lèvent des fonds, cet argent sert à financer la croissance de l’entreprise (plutôt qu’une rentabilité immédiate). Cet argent est utilisé pour développer de nouveaux produits et de nouveaux marchés. Bien sûr, la rentabilité reste un objectif à atteindre à plus long terme, sinon à un moment donné, forcément ça coince... D’ailleurs, la plupart des start-ups ayant réussi ont suivi ce même schéma : au début, il peut y avoir des pertes, même importantes. Et ce n’est pas grave ! Tout le monde connaît ou utilise les services d'Uber, il faut savoir qu’ils ne sont rentables que depuis 3 mois seulement !
Et pour certains types de start-ups, c'est même impossible d’être rentable à court terme, notamment s’il y a besoin de beaucoup de R&D et/ou de développer des produits qui demandent un niveau d’expertise très poussé. Imaginez par exemple une entreprise qui conçoit des ordinateurs quantiques, qui installe des bornes de recharge électrique, ou qui envoie des satellites dans l’espace, l'investissement nécessaire au démarrage est extrêmement élevé. Elles doivent donc lever des fonds pour financer des investissements, que ce soit pour de nouveaux produits et/ou une expansion “agressive”. Donc pour la plupart des start-ups, il est difficile de se passer des fonds d'investissement, même si certains regrettent l’omniprésence de la finance dans le milieu start-up / scale-up.
Ceci étant, il existe des entreprises qui se financent d’une autre manière :
Si elles appartiennent à de plus grands groupes qui sont déjà rentables à côté - comme Google ou Apple - ceux-ci peuvent se permettre de dépenser beaucoup d’argent en R&D dans de nouveaux projets.
Certains choisissent, typiquement pour des logiciels, de se financer sur fonds propres = les entreprises bootstrappées. Automatiquement, c’est faire le choix d’une croissance plus calme. Cela peut marcher pour un premier step, mais si vraiment l’entreprise souhaite se développer par la suite (faire une version plus aboutie de son logiciel, conquérir de nouveaux marchés, développer son marketing pour faire face à la concurrence etc), il faut bien comprendre que ce sera plus compliqué sans fonds d’investissement.
Nicolas insiste sur ce point : se faire financer par des levées de fonds, ne pas être rentable à un moment donné de la vie de l’entreprise, est un choix, et ce n’est pas choquant. Une entreprise qui dépenserait énormément plus qu’elle ne gagne serait plus choquant : là c’est une fuite en avant dans la démesure qui ne peut mener qu’au crash.
Et il faut bien prendre conscience également qu’une fois le VC entré au capital de la start-up, leurs destins sont liés… Et qu'à la seconde où on lève des fonds, on signe pour un exit à un moment ou un autre. Quand on lève des fonds, c'est donc vraiment important de se poser la question pourquoi on le fait.
Comprendre le venture Capital (VC)
Principe de fonctionnement
Les VC sont des entités qui elles-mêmes lèvent des fonds auprès d'investisseurs tels que des assurances, la BPI, des grosses entreprises, ou des fonds de pension - qui ont donc de l'argent en excès à investir. Ces VC investissent ensuite cet argent dans des start-ups en échange d'une partie de leur capital (même principe que les actions) - avec pour finalité, évidemment, de faire un gain et redonner plus d’argent aux investisseurs. Ils peuvent proposer par exemple 3 millions en échange de 25% du capital, en espérant qu’à la revente de cette part, cela vaudra beaucoup plus : 6 / 10 / et pourquoi pas 100 millions.
Certains VC sont des fonds spécialisés dans un domaine particulier parce qu’ils ont développé une expertise dans ce domaine, d’autres sont plus généralistes afin de diversifier leurs investissements.
Généralement, suivant le principe high risk high return (c’est-à-dire accepter des risques élevés pour espérer des retours sur investissements importants), les VC choisissent plutôt des entreprises early stages.
Souvent, plusieurs fonds investissent dans la même entreprise (par exemple chez Batch ils sont 2, Orange Ventures et Expedition Capital) :
cela leur permet de diversifier le risque,
et pour l’entreprise, chaque VC apporte des choses différentes.
À ce propos, pour faire le lien avec la macro-économie et la période de marasme économique traversée actuellement, où l’argent est plus rare, la difficulté de lever des fonds pour les start-ups vient du fait que les investisseurs prennent moins de risques : ils investissent dans des actifs moins risqués que les VC (dette européenne, bons du Trésor etc).
Risques
Mais quels sont les risques pour les VC ?
Une dilution possible de leurs parts si d'autres investisseurs entrent en jeu au fil du temps. S’ils avaient 25% du capital au départ, ce chiffre peut donc mécaniquement baisser.
Une baisse de motivation des fondateurs s’ils ont l'impression d’être dépossédés d'une trop grande partie de leur entreprise.
Tout perdre ! Eh oui, ce n’est pas un prêt à rembourser chaque mois qu’ils accordent… Si la start-up meurt, ils perdent leur investissement. Nota : une entreprise peut lever de la dette, un emprunt qu’elle rembourse tous les mois, mais ce n’est pas du Venture Capital.
Tant qu'ils sont dans l'entreprise, ils n'ont aucun moyen de sortir - sauf si quelqu'un a envie de leur racheter les parts.
Exit et notion de valorisation
La revente (ou exit) se fait généralement à un horizon de 5 ans, et à ce moment-là c’est la loi de l’offre et de la demande qui entre en jeu - comme pour les actions en Bourse. Sauf que ce n’est pas compliqué de vendre des actions, il y a en permanence des vendeurs et des acheteurs pour racheter les actions (c’est-à-dire une forte liquidité). Le prix est donc facilement concordant entre l’offre et la demande. L'exit est une négociation, et c’est plus compliqué, il faut trouver un acheteur. Donc le prix auquel l’acheteur aimerait vendre peut être très différent du prix que l’acheteur est prêt à mettre. C’est un peu comme si vous vendez votre appartement, si personne n’en veut au prix que vous en voulez en premier lieu, il va falloir baisser le prix jusqu’à ce qu’un acheteur soit prêt à l’acheter.
La valorisation, pour simplifier c’est en quelque sorte la résultante entre le prix que quelqu'un est prêt à mettre pour racheter l’entreprise et le prix que l’entreprise demande. Pour approcher ce prix, il existe des métriques qu’on a évoquées tout à l’heure : c’est l’ARR x “un multiple”. C’est ce multiple qui dépend notamment de l’offre et de la demande. Tant qu’une entreprise n’a pas testé réellement le marché, voir si quelqu'un est prêt à racheter au prix proposé, c'est difficile d’avoir une véritable idée de sa valeur, la valorisation reste très théorique.
On a beaucoup parlé des Licornes, ces start-ups françaises valorisées à plus de 1 milliard. Mais en réalité, ce chiffre reste virtuel puisqu’a priori, aucune d’entre elles n’a jamais été rachetée à ce prix. Et dans le contexte actuel, il est encore moins probable qu’elles puissent être revendues à ce niveau de montant. On peut faire un peu le parallèle avec le marché de l’art : la cote d’un tableau ou d’un artiste peut très bien atteindre des sommets comme s’effondrer, en fonction de nombreux paramètres de contexte.
Pour pouvoir vendre ses parts, il faut déjà qu’un évènement le permette. Plusieurs scénarios sont possibles pour le rachat des parts / exit :
Les parts sont revendues à un autre fonds d'investissement lors d’une nouvelle levée de fonds,
Une grande entreprise va racheter la start-up, qui aurait besoin de sa technologie ou de ses clients. Généralement elle rachète l’ensemble des parts (fondateurs et fonds d’investissement) pour intégrer à 100% l’entreprise.
L’entreprise fait une IPO, c’est-à-dire une introduction en Bourse. Les parts du fonds vont donc se retrouver sur le marché boursier sous forme d’actions, revendues à toute personne qui souhaite en acheter (même si ce ne sera pas aussi simple car la start-up ne sera certainement pas au CAC40 !). Cela reste très rare en France.
Le rachat par un fonds de Private Equity, une autre catégorie de fonds d’investissement plutôt intéressés par des PME / ETI qui sont déjà devenues rentables, saines et qui dégagent tous les ans des flux financiers importants. Cela peut se faire notamment à l'aide de dette, avec des montages financiers type LBO (Leverage Buy-Out).
Les fondateurs peuvent aussi racheter les parts des fonds d'investissement et redevenir majoritaire à 100%. Là on est vraiment dans le domaine de l'épisodique, mais cela arrive.
Le Runway - Son importance pour les RH
Le runway est une mesure cruciale à comprendre, en particulier pour gérer cette période après la levée de fonds, où l’entreprise n’est pas encore rentable. Car au final, tant que l’entreprise ne s’est pas refinancée (par exemple avec une nouvelle levée de fonds ou de la dette à rembourser), n’a pas fait un exit ou est devenue rentable, elle a une date de mort au-dessus de la tête…
Le runway représente la durée pendant laquelle une entreprise peut fonctionner avec les liquidités disponibles - cash et recettes - avant de manquer de fonds du fait des dépenses. Pour le calculer, c’est simple, il suffit d’entrer les dépenses prévues et les revenus estimés dans une feuille Excel, et la date à laquelle l’entreprise n’aura plus d’argent (le mur du cash), c'est la fin du runway. D’ici là, il faudra donc trouver des solutions pour rester en vie…
Par contre, une fois qu'une entreprise devient rentable, son runway devient pratiquement infini, car elle génère suffisamment de revenus pour couvrir ses coûts.
D’où l'importance d'avoir une équipe financière compétente pour suivre le runway comme le lait sur le feu, et être en capacité de prendre des décisions éclairées sur les dépenses. Par exemple, si les salaires sont la principale dépense comme chez Batch, être capable pour les RH de savoir si on peut ou non faire de nouveaux recrutements sans mettre en danger l’entreprise par rapport au mur du cash est essentiel.
Transparence des informations financières aux employés
Quels sont les avantages et les inconvénients à partager les indicateurs financiers avec les collaborateurs d'une entreprise ? Lesquels sont pertinents à partager ?
Pourquoi partager ces informations ?
Tout d’abord, ce choix de partager ces informations n’appartient ni aux RH ni à la finance, mais il revient aux cofondateurs et au CODIR et il faut l’assumer. Pour Simon, l’un des deux cofondateurs de Batch, transparence = confiance = performance : plus on donne de transparence, plus les gens vont avoir confiance, plus ils vont être performants.
Il n’y a pas de jugement à faire différemment, parce qu’apporter de la transparence sur ces sujets-là peut aussi être un motif d'inquiétude pour certaines personnes. Savoir que dans 18 mois l’entreprise n’aura plus de cash peut être stressant voire démotivant…
Pour éviter cette inquiétude, si on décide de partager ces données, il faut être extrêmement pédagogue et prendre le temps d’expliquer régulièrement les choses. Il faut également expliquer les orientations et actions prévues pour éviter le mur du cash.
Cette transparence est importante aussi au moment de l’embauche des nouveaux salariés, surtout pour ceux qui ne sont pas issus du milieu start-up. Cela leur permet d’avoir toutes les clés pour démarrer cette nouvelle aventure : comprendre les spécificités de ce milieu, et être conscient des éventuels risques que cela comporte. Et plus elle est petite, plus elle peut être sur un marché risqué. Dans tous les cas, ce n'est pas la même stabilité qu’une entreprise du CAC40 ! D’ailleurs, Nicolas conseille aux personnes qui postulent en start-up d’oser poser ce genre de questions :
Combien avez-vous sur les comptes ?
Est-ce que vous pensez pouvoir vous refinancer ? Etc.
Quels indicateurs partager ?
Nicolas a mis en place des financial updates régulièrement (trois quarts d'heure une fois tous les 3 mois) pour toute l’entreprise pour ne parler que de finance. Il y partage beaucoup de choses, mais les principales données sont les suivantes :
l’ARR,
le cash, en prenant soin de préciser jusqu'à où cela emmène, et ce qu'on va faire pour refinancer et / ou devenir rentable,
et s’ils sont on track sur le budget : est-ce qu’il est plus élevé ou moins élevé que prévu ?
Comme ils font du feedback et que finalement cela plaît aux gens, ils partagent aussi d’autres métriques (le NRR - Net Retention Revenue, le churn, le coût d'acquisition client, etc) en expliquant pourquoi ces métriques sont importantes au quotidien et comment elles sont évaluées. Ici on est plutôt dans une logique éducative.
La seule métrique qu’il ne partage pas, c’est la valorisation de l'entreprise, tout simplement parce que sans tester le marché, il ne la connaît pas. Par contre, comme la valorisation dépend de 2 paramètres, l’ARR et un multiple, il peut tout de même estimer si la valorisation a plutôt augmenté ou baissé. Par exemple :
Si l’ARR a augmenté,
et que le multiple est a priori resté stable : soit parce que le contexte n’a pas beaucoup changé, soit le mauvais contexte économique actuel est compensé par le fait que l’entreprise a de plus gros clients, un meilleur taux de rétention, un nouveau produit, ou est présent dans de nouveaux pays etc,
alors la valorisation a augmenté.
Cas des BSPCE
Chez Batch, tous les collaborateurs ont des BSPCE (Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise), une forme d’actionnariat salarié (pour tout comprendre sur les BSPCE, n’hésitez pas à écouter l’excellent épisode d’Alexandre Leger Cattarini, CEO d’Equify).
Rendre transparent les informations financières de l’entreprise prend donc ici tout son sens, puisque tout le monde est actionnaire et va donc s’intéresser à la santé financière de l’entreprise.
L'objectif des BSPCE est de donner un avantage aux employés, mais pour que ce soit vraiment pertinent, il faut les éduquer sur ce sujet, car il y a beaucoup de subtilités à comprendre. Pour cela :
ils ont réalisé un Notion très complet sur le sujet ;
et lors des attributions, ils organisent des sessions "lunch and learn" pour expliquer le dispositif et répondre aux questions.
Ils n’ont pas choisi de faire comme certaines start-ups, où les BSPCE ne sont distribués qu'à certaines personnes, de façon assez opaque, avec un gain potentiel réservé à ces privilégiés. Au contraire, chez Batch, ils ont souhaité que tout le monde en bénéficie, avec les mêmes avantages.
Dans le monde des start-ups, il y a eu beaucoup de cas où les BSPCE ont été mal expliqués, et cela a créé de la déception, de la frustration chez les gens. Certains ont eu l’impression d’avoir été trompés et quittent l’entreprise, alors que le but des BSPCE est bien au contraire d'aligner les gens. D’où l’importance d’être transparent et pédagogue, et créer ainsi de la confiance.
LE MOT DE LA FIN
On oppose souvent CPO et CFO, RH et Finance, car l’un travaille avec l’humain, l’autre avec les chiffres. Mais les deux sont des fonctions support, elles sont très complémentaires et ont tout intérêt à travailler ensemble. Cela facilitera la mise en place de pratiques telles que la transparence financière ou la communication sur les BSPCE.
ET C'EST QUOI BATCH ?
Batch est une start-up qui aide les marques à communiquer avec leurs clients grâce à plusieurs canaux, historiquement avec les notifications push - mais désormais aussi par mail et SMS. Batch compte environ 90 employés aujourd’hui.
Vous pouvez retrouver Nicolas sur Linkedin
Ressources recommandées par Nicolas :
Le livre No Rules Rules : Netflix and the Culture of Reinvention de Reed Hastings et Erin Meyer
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